Le triskèle - orthographié également triskell, ou triskel - est le symbole celte par excellence. Ce motif est considéré comme une caractéristique majeure de l'art celtique. Venu de la nuit des temps, adopté dans les milieux druidiques à la fin du XIXe siècle, on retrouve le Triskell dans toute l'Europe de l'ouest : de l'Irlande à la Bretagne, du Pays de Galles à la Cornouaille, de la Galice jusqu'aux Asturies. Sous sa forme imagée de jambes (triquètre), le triskel figure sur les drapeaux de la Sicile, de l'île de Man et de bien d'autres encore. Il est difficile de donner au triskel une symbolique exacte, la transmission du savoir chez les druides ne s'étant faite que de manière orale. Au XXe siècle, le parti national breton a adopté le triskèle comme insigne officiel.

La tête de Maure est emblématique de la nation et de la fierté du peuple Corse. Importée sur l'île dans les armes héraldiques des rois d'Aragon alors maîtres du pays, son origine est attestée dès le Moyen-Âge. Les historiens supposent que ces souverains espagnols ayant participé à la Reconquista, ils auraient pris la tête de sarazin coupée comme meuble dans leurs armoiries. Sur l'île, ce symbole s'effacera des souvenirs après le Moyen-âge pour ne revenir que vers 1736 avec le roi Théodore (sept mois de règne, à peine). Dans le coeur des Corses, la tête de maure reste cependant rattachée à Pascal Paoli - modèle puis adversaire de Napoléon Bonaparte - qui la choisit en 1755 pour figurer sur le drapeau de la nation corse.

Cette croix singulière porte plusieurs noms : croix occitane, croix des Comtes de Toulouse ou bien encore croix du Languedoc (croix Languedocienne). D'après certains historiens, elle serait d'origine chrétienne copte, byzantine ou wisigothique, et aurait été créée dans l'entourage des Comtes de Toulouse lors des toutes premières croisades. La croix du Languedoc aurait été aussi un signe de raliement pour les cathares, mais cette dernière hypothèse est souvent discutée. De nos jours, la croix Occitane-Languedoc fédère à la fois les identités gasconne, languedocienne et occitane. Elle est devenue un symbole identitaire fort des pays du sud de la France et on la trouve représentée partout, le long des Pyrénées, de l'Atlantique à la Méditerranée.

Le dessin héraldique de ce que l'on appelle Fleur de Lys serait plus guerrier que botanique, en effet sa forme ne représenterait pas un lys mais un embout de javelot. La fleur de lys, dont l'origine remonterait aux Francs est l'emblème de royauté de France ; les armes de la monarchie française sont d'azur semé de fleurs de lys d'or. Ce motif a son origine dans l'Europe médiévale, cependant, avec la conquête du nouveau monde, il s'est répendu sur le continent nord-américain. Aux États Unis, la fleur de lys est l'emblême de nombreuses cités et, depuis 1948, elle figure sur le drapeau officiel du Québec. Au Canada, les communautés francophones utilisent la fleur de lys comme témoignage de leur appartenance à la francophonie.

Initiatique, philosophique ou religieux, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle est l'un des principeaux pélerinage de la Chrétienté. Depuis le Moyen-âge, Santiago de Compostela, en Galice est la destination des pèlerins d'Occident. La coquille Saint-Jacques est l'un des attributs reconnaissables du pèlerin. La coquille, symbole du chemin de St-Jacques est parfois surmontée de la croix-épée si particulière de l'ordre de Santiago. Saint-Patron de l'Espagne, Santiago (Saint-Jacques) est appelé le matamore (le tueur de maures) ; l'ordre de chevalerie de Saint-Jacques-de-l'Epée qui lui est rattaché participa à la Reconquista du territoire chrétien sur l'occupant arabo-musulman. Sur les routes du pélerinage de Compostelle, ces chevaliers protégeait les pèlerins.

En langue basque (Euskerra), ce symbole s'appelle "Lauburu", ce qui signifie "quatre têtes". Ce signe, déjà connu 2000 ans avant J.-C. dans la région de l'Indus, se retrouve sur tous les continents depuis la plus haute antiquité. Symbole solaire, ce signe évoque une notion de cycle, de régénération perpétuelle qui représenterait l'éternité de la vie. Au Pays Basque, le (ou la) Lauburu est présent dans lieux publics : stèles funéraires, frontons ; dans la sphère privée : linteaux de maisons, meubles ; il embellit aussi les objets du quotidien : bijoux, tissus, céramiques, faïences. La popularité de cette croix a depuis longtemps dépassé son Pays Basque d'origine et est devenue le signe fort et distinctif des peuples conscients de leur richesse culturelle et fiers de leurs identité.

La tête de Maure est emblématique de la nation et de la fierté du peuple Corse. Importée sur l'île dans les armes héraldiques des rois d'Aragon alors maîtres du pays, son origine est attestée dès le Moyen-Âge. Les historiens supposent que ces souverains espagnols ayant participé à la Reconquista, ils auraient pris la tête de sarazin coupée comme meuble dans leurs armoiries. Sur l'île, ce symbole s'effacera des souvenirs après le Moyen-âge pour ne revenir que vers 1736 avec le roi Théodore (sept mois de règne, à peine). Dans le coeur des Corses, la tête de maure reste cependant rattachée à Pascal Paoli - modèle puis adversaire de Napoléon Bonaparte - qui la choisit en 1755 pour figurer sur le drapeau de la nation corse.

Cette croix singulière porte plusieurs noms : croix occitane, croix des Comtes de Toulouse ou bien encore croix du Languedoc (croix Languedocienne). D'après certains historiens, elle serait d'origine chrétienne copte, byzantine ou wisigothique et aurait été créée dans l'entourage des Comtes de Toulouse lors des toutes premières croisades. La croix du Languedoc aurait été aussi un signe de raliement pour les cathares, mais cette dernière hypothèse est sujette à contestation. De nos jours, la croix Occitane-Languedoc fédère à la fois les identités gasconne, languedocienne et occitane. Elle est devenue un symbole identitaire fort des pays du sud de la France et on la trouve représentée partout, le long des Pyrénées, de l'Atlantique à la Méditerranée.

La croix de Camargue date du début du XXe siècle et symbolise la "Nation camarguaise" (Nation Gardiane). Cette croix associe symboliquement les gardians de Camargue, les pêcheurs et les saintes Maries. La croix camarguaise est désormais très présente sous diverses formes sur ces terres passionnelles de Méditerranée.Le dessin ré-interprété et re-créé de la croix Camarguaise est exclusif aux bijoux Diacre. Symbole d'une indépendence culturelle affirmée, ce bijou-pendentif-bijou en or massif est porté avec fierté par les femmes et les hommes qui affirment leur attachement à leur terre ainsi que par tous ceux et celles qui se reconnaissent dans les valeurs traditionnelles et mystiques de la Camargue.

Au Pays Basque, le (ou la) Lauburu est présent dans lieux publics : stèles funéraires, frontons ; dans la sphère privée : linteaux de maisons, meubles ; il embellit aussi les objets du quotidien : bijoux, tissus, céramiques, faïences. En langue basque (Euskara), ce symbole s'appelle "Lauburu", ce qui signifie "quatre têtes". Ce signe, déjà connu 2000 ans avant J.-C. dans la région de l'Indus, se retrouve sur tous les continents depuis la plus haute antiquité. Symbole solaire, ce signe évoque une notion de cycle, de régénération perpétuelle qui représenterait l'éternité de la vie. La popularité de cette croix a depuis longtemps dépassé son Pays Basque d'origine et est devenue le signe fort et distinctif des peuples conscients de leur richesse culturelle et fiers de leurs identité.

D'origine byzantine ou wisigothique, la croix dite du Languedoc aurait été créée au Moyen-Âge dans l'entourage des Comtes de Toulouse. Cette croix est très présente le long des Pyrénées, de l'Atlantique à la Méditerranée ; de nos jours, c'est un symbole qui fédère les identités languedocienne, gasconne et occitane. Le dessin original, "sabré" de cette croix du Languedoc est exclusif aux bijoux Diacre & Chardion. Symbole d'une indépendence culturelle revendiquée, ce bijou-pendentif-bijou en argent massif est porté par les femmes et les hommes qui affirment leur racines occitanes, languedociennes ou gasconnes ainsi que par tous ceux et celles qui se reconnaissent dans les valeurs traditionnelles et chrétiennes du grand sud de la France.

Au Pays Basque, le (ou la) Lauburu est présent dans lieux publics : stèles funéraires, frontons ; dans la sphère privée : linteaux de maisons, meubles ; il embellit aussi les objets du quotidien : bijoux, tissus, céramiques, faïences. En langue basque (Euskara), ce symbole s'appelle "Lauburu", ce qui signifie "quatre têtes". Ce signe, déjà connu 2000 ans avant J.-C. dans la région de l'Indus, se retrouve sur tous les continents depuis la plus haute antiquité. Symbole solaire, ce signe évoque une notion de cycle, de régénération perpétuelle qui représenterait l'éternité de la vie. La popularité de cette croix a depuis longtemps dépassé son Pays Basque d'origine et est devenue le signe fort et distinctif des peuples conscients de leur richesse culturelle et fiers de leurs identité.