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À la toute fin des années soixante-dix, Xavier Lorente-Darracq forme le groupe de punk-rock-pop DDT à Biarritz, sa ville natale. DDT se fera remarquer par son attitude nihiliste, son incompétence musicale - au début, du moins - et par le volume sonore exagéré de ses rares prestations scéniques.
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DDT nait de la rencontre de Xavier Lorente-Darracq (Lord X) et de Aurelio Cuartas-Bosch (Kwartz), tous deux élèves à l'école des Beaux Arts de Bayonne. Aurelio Cuartas qui joue un peu de guitare en apprend les rudiments à son petit camarade. Ils trouvent dans leurs connaissances Gilles Bauban (King Boby Diamond Vampire (!) qui se fait payer une batterie par sa brave maman et Jean-Michel Potin (Jihès Back) qui lui prend des cours de piano et joue de l'orgue Farfisa.
À cette époque, sur la côte basque, et à Biarritz en particulier, les groupes de rock sont rares. On y trouve, certes, des formations musicales, mais ces dernières sont plutôt - région oblige - spécialisées dans les animations de bals... un paysage fort peu excitant, en somme.
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Certains groupes existent, pourtant, qui jouent un rock issu de la calamiteuse vague "progressiste" ou "baba-cool". Aussi, quand DDT arrive, son côté glam-punk rock déplait immédiatement : les membres du groupe savent à peine tenir leurs instruments, se maquillent façon New York Dolls ou Alice Cooper, jouent vraiment très mal - mais très très fort - et méprisent à peu près toutes les autres formations qu'ils ont l'occasion de croiser. Du coup, DDT se fait plein d'ennemis. Plein... Mais les membres de DDT s'en fichent, le nihilisme est dans l'air du temps.
Très vite, DDT quémande à la paroisse de l'église Saint-Martin de Biarritz une salle de répétition. Elle lui est accordée en échange de prestations lors des messes de communions sollennelles. Durant trois années consécutives, DDT joue lors de ces cérémonies, à la grande joie des jeunes communiants qui doivent s'égosiller à hurler des cantiques massacrés et au grand désespoir des fidèles de la paroisse Saint-Martin de Biarritz peu enclins à subir des messes à la sauce punk-rock.
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DDT : DU PUNK ROCK TENDANCE GLAM
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Le logo DDT utilisé par le groupe
dessin de Xavier Lorente-Darracq
Cimetière Eglise Saint Martin - Biarritz
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Jihès Bak
Jean-Michel Potin
piano orgue et chant
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Les inspirations musicales de DDT sont assez variées : Xavier Lorente-Darracq aime Sparks, Radio Stars, Kinks, The Clash et les Heartbreakers de Johnny Thunders. King Boby, lui, raffolle de tous les groupes glam-rock à make-up tels New York Dolls, Sweet, David Bowie ou T-Rex. Jihès Bak est un fan absolu de Alice Cooper. Kwartz, enfin, d'un tempérament plus posé, aime les Beatles, les Strawbs et - à la grande honte de ses petits camarades, la folk-music en général. Les quatre, en revanche, partagent tous une fascination pour le film "Orange Mécanique" de Stanley Kubrick.
Durant ses quelques mois d'existence, DDT créé de nombreuses compositions mais ne les enregistre que lors de répétitions au son désastreux. Outre les fameuses prestations dans l'église Saint-Martin de Biarritz, DDT ne fait que de très rares apparitions sur scène ; la plupart d'entre elles se terminent plus tôt que prévu, soit par l'intervention de la force publique, soit par un rejet total du public, généralement à cause de l'état d'ébriété avancée des membres du groupe.
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Gilles Getten
chant & guitares
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Quand, un an après, Kwartz part continuer ses études graphiques à Bordeaux, il est remplacé par Gilles Getten. Ce nouveau guitariste et chanteur, musicalement plus aguerri, impose à DDT une discipline de travail rigoureuse à base de reprises de "classiques" du rock. Quelques semaines après, DDT se produit au Lycée Largenté de Bayonne pour la fête annuelle de l'établissement.
Malheureusement, après ce concert plutôt réussi, Gilles Getten et Jihès Bak quittent le groupe pour poursuivre leurs études. DDT connaît alors une période difficile : Lord X & King Boby passeront de longs mois à auditionner d'autres musiciens sans vraiment trouver les bonnes personnes. Cette période noire du groupe, bien que fort créatrice au niveau des compositions, sera appelée "Période Zoltec"... - lire la suite...
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SI VOUS DDT, VOUS AIMEREZ...
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The Wonky Monkees est un groupe de Bordeaux (Gironde). Ses membres, dont le batteur, Arnault Arpajou le frère du guitariste des Hell's Hens, revendiquent des influences musicales diverses allant de la soul au punk-rock. The Wonky Monkees sont apparus sur la scène rock bordelaise en 1996 avec un premier 45 tours vinyle sur le label Rocka Rolla. The Wonky Monkees sont présents sur diverses compilations, que ce soit en Allemagne, en Italie et même aux États Unis où le groupe connaît une popularité grandissante dans les milieux informés... - aller à la page...
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The Hell's Hens proposent un répertoire inédit de leurs propres compositions, et peaufinent un rock inspiré des vétérants : les membres du groupe (dont l'ex-Kalandos Koulos, Bruno Arpajou) revendiquent les influences conjuguées du légendaire guitariste Link Wray, des Pixies, en passant par celles des frères ramoneurs Joey & Johnny et des Stooges de l'iguane moqueur. Les compositions des basques de l'enfer s'avèrent sans concessions et véhiculent toujours une énergie sonore dévastatrice, portée par un son débordant de fuzz... - aller à la page...
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Los Kalandos Koulos est un groupe de punk-rock né principalement de la fusion de deux mythiques formations de Bayonne et de Biarritz : Suppositoire et les Bollocks (dont faisait partie Bruno Arpajou, actuel guitariste de Hell's Hens). Le groupe Kalandos Koulos apparaît au milieu des années quatre-vingts sur la scène alternative du Pays Basque et d'Aquitaine. Après une longue période d'inactivité, Kalandos Koulos, se reforme en 1998 pour l'enregistrement d'un 45 Tours vinyle enregistré aux studios Amanita de Stephan Krieger... - aller à la page...
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Note importante : Ces pages sur DDT, le groupe punk-rock-pop de Biarritz signifie que ce site est directement affilié à DDT. Le webmaster de ce site n'est cependant pas salarié de DDT, le groupe punk-rock-pop de Biarritz. Les membres du groupe DDT : Xavier Lorente-Darracq (Lord X), Gilles Bauban (King Boby Diamond Vampire), Jean-Michel Potin (Jihès Bak), Aurelio Cuartas (Kwartz) et Gilles Getten, la municipalité de Biarritz, la paroisse Saint Martin de Biarritz et l'évéché de Bayonne ne sauraient être tenus responsables des propos sus-cités. À l'époque de son existence, le groupe punk-rock-pop de Biarritz emmerdait pas mal de monde.
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