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Les textes du Père Ignace de Gorostarzu sur les traditions, rites et coutumes du Pays Basque demeurent encore très peu connus. Le site Graphik Designs a obtenu le droit de diffuser ces chroniques qui sont protégées par un copyright et déposées à la Société des Gens de Lettres.
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Le Père Ignace
de Gorostarzu
(1897-1992)
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Ignace de Gorostarzu est né en 1897 à Ekharritz, dans la valée d'Arranomendi, au Pays Basque. Troisième garçon d'une famille de quatorze enfants, dès son plus jeune âge, Ignace de Gorostarzu se passionne pour le cyclisme, et le Tour de France en particulier. Avide lecteur de la revue "Miroir Sprint", le petit Ignace envisagera même un temps de faire une carrière professionnelle dans le monde du vélo. Lors d'une course cycliste à Pau, il fait la rencontre du grand champion de l'époque, Maurice Garin. Ce dernier lui donne son bidon et une gauffrette.
L'adolescence venue, Ignace de Gorostarzu est envoyé par son père comme pensionnaire au Collège de Betharram non loin de Lourdes où il abandonne ses rêves de pédales pour se tourner vers la foi. Durant ses études, il rassemble tous les textes ayant trait à l'histoire des Basques et il consacrera dès lors sa vie entière à se documenter sur ce peuple mystérieux. Domicilié un temps à Bidache (Pyrénées Atlantiques) chez sa nièce Barbara Dolheguy, Ignace de Gorostarzu s'établit par la suite à Montauban, puis à Paris, rue Mouffetard, où il évangélise les imigrés de la première génération. Il gagnera à l'occasion le surnom de "Père Bougnoule" dans les milieux éclésiastiques de la capitale.
Beau-frère par alliance du fameux cardinal Jean-Paul Bidegaray (dit "le Cardinal des pauvres"), cette relation familiale avec ce personnage haut placé dans la hiérarchie de l'église de Rome va permettre à Ignace de Gorostarzu d'obtenir l'autorisation d'entreprendre des recherches appronfondies sur les rites funéraires du peuple basque à la bibliothèque du Vatican en 1949, puis de nouveau en 1963, juste avant son départ pour l'Afrique occidentale.
En 1971, Ignace de Gorostarzu publie aux éditions Minautier-Languerine son premier ouvrage intitulé "Les Basques pour la Foi", livre-témoignage qui sera suivi en 1975 par "Génome Du Peuple Basque" qui fut à l'origine du scandale qui entachera la suite de sa carrière. Ces deux ouvrages qui furent traduits en espagnol et italien sont épuisés depuis longtemps. Après plusieurs années passées au Cameroun en tant que chargé d'affaires du Vatican à Douala, Ignace de Gorostarzu s'éteint des suites du paludisme chez sa fille Jacqueline, à Meudon, le 28 novembre 1992.
Les écrits du Père Ignace de Gorostarzu, et ses chroniques du Pays Basque Mystérieux, en particulier, ont toujours extrèmement embarrassé l'intelligentzia de la culture basque. En effet, beaucoup des chroniques de Ignace de Gorostarzu sur le Pays Basque tendent à mettre à mal certaines vérités communément admises sur les traditions, les coutumes et les rites funéraires de ce peuple des Pyrénées occidentales. Une sélection des textes de Ignace de Gorostarzu est donc présentée ici pour la première fois depuis leur parution originelle dans la revue paroissiale "Herriko Mutilak", de Saint Jean Pied de Port en 1982.
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LES CHRONIQUES DU PAYS BASQUE MYSTÉRIEUX
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LA MONTAGNE BASQUE
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