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LES MÉTÉORS (PART 1)
- LES DÉBUTS DU GROUPE - 1962 -
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Les Météors étaient basés à Biarritz (Côte Basque). Dans les années soixantes, le groupe délivrait un rock'n'roll fortement inspiré par les Shadows et les autres formations instrumentales de l'époque. C'est au sein des Météors, que le bassiste Angel Lorente fit ses premières armes de musicien.
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Les Météors (première version) avec cuivres (1963)
En bas à gauche, Angel Lorente et sa basse Ohio
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Biarritz 1960 : Cette station balnéaire bourgeoise de la Côte Basque fut toujours, de par son affluence touristique, très sensibilisée aux courants artistiques nouveaux. La mode du rock'n'roll venue d'outre-Atlantique y fut très bien accueilli, du moins par la frange la plus jeune de sa population. Bientôt, les divers orchestres qui animaient les soirées biarrotes incorporèrent la guitare électrique au sein de leur formation afin de se mettre au goût du jour.
Beaucoup de jeunes de Biarritz, comme partout en France ou en Europe, furent passionnés par cette musique énergique et rebelle. Ils l'entendaient à la radio principalement, car, budget oblige (la fin de seconde la guerre mondiale n'était pas si lointaine), ces "teenagers" n'achetaient des disques que très parcimonieusement.
Il faut dire que dans le contexte économique de l'époque un simple 45 tours vinyle équivalait au salaire d'une entière journée de travail, 9.90 francs, soit 1,50 euro d'aujourd'hui. Il convient aussi de préciser que l'indispensable électrophone (tourne-disque) était un objet pratiquement inaccessible, par tous terriblement convoité. Quand un jeune biarrot avait suffisamment économisé, il se rendait (en général accompagné de ses copains) au magasin de disques "Nazeyrolas", avenue Foch à Biarritz.
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Les Météors : Angel Lorente, Robert Aïçaguer et Christian Béhothéguy étaient de ces jeunes biarrots qui aimaient tant le rock'n'roll. Ils étaient si passionnés de musique qu'ils décidèrent un jour d'en faire par eux-même. Aussi, le 24 Octobre 1962, au restaurant "Chez Lergua", dans le quartier de la rue d'Espagne, ces trois copains dont la moyenne d'âge n'excédait pas 17 ans, prirent la décision de former leur propre groupe.
Les rôles furent distribués selon les capacités musicales, ou simplement les envies de chacun. Ainsi, Angel Lorente en serait le bassiste, Robert Aïçaguer, le trompettiste et Christian Béhoteguy jouerait, lui, de la batterie. L'enthousiasme passé, ils réalisèrent cependant assez rapidement que la formule du trio ne les autoriserait pas vraiment à pratiquer efficacement la musique qu'ils ambionnaient de jouer et, très vite, le noyau central s'augmenta du pianiste Jean-François Rey et du saxophoniste Jean-Marie Etcharry. À cinq, le groupe fut enfin au complet pour tenter la folle aventure du rock'n'roll.
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L'illustré "Météor"
revue de science-fiction
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L'origine du nom : Outre le rock'n'roll, le début des années soixantes marquait aussi le véritable départ de la conquête spatiale. Une référence à cette dernière et aux rêves d'aventure ultime qu'elle représentait alors donnait à n'importe quoi un gage d'absolue modernité. Aussi, lorsque vint le temps de baptiser la nouvelle formation musicale, le choix de nos jeunes gens se porta très vite sur "Météors".
En fait, ce patronyme était inspiré par "Météor", un périodique de bandes dessinées. Un "illustré" selon le terme de l'époque. Cette revue de science-fiction éditée par le groupe de presse Sagédition était fort populaire et tous les membres du groupe en étaient d'avides lecteurs. Un "S" final fut simplement ajouté.
Le fait qu'il existe aussi à l'époque un groupe scandinave appelé les "Spotnicks" et dont les cinq copains étaient fans, ne fut certainement pas pour rien dans la décision d'adopter ce nom intersidéral. En cette fin de l'année 1962, donc, les Météors étaient mis sur orbite et malgré de fréquents changements de line-up, leur révolution allait durer plus de cinq ans, jusqu'en 1967.
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Les concerts : En ces années où peu de gens encore possédaient la télévision, les distractions se déroulaient principalement hors des foyers. Pour les jeunes d'alors, les bals, les "surboums", en étaient incontestablement les plus attrayantes. Aussi, les Météors purent se produire sans difficulté sur scène dès que leur répertoire fut au point. Le groupe enchaîna rapidement les prestations : "Bal du Lycée", "Bal des Donneurs de Sang", "Bal du Biarritz Olympique", et bien d'autres manifestations festives et dansantes qui se déroulaient principalement à la Salle des Ambassadeurs du Casino Municipal de Biarritz.
D'autres lieux, en ville ou dans les environs, étaient certes dévolus à la musique, mais, dans bien de ces endroits les soirées étaient animées essentiellement par des orchestres traditionnels (souvent avec accordéon). Les jeunes groupes amateurs (a fortiori s'ils faisaient du rock'n'roll) n'avaient pas spécialement la possibilité de s'y produire. Certes, il y avait bien le "Luna Park", un dancing populaire situé non loin des quartiers Saint-Martin et Larrepunte, mais cette salle fort fréquentée par la jeunesse biarrote était le territoire privilégié (et inviolable) d'une formation rivale des Météors, les "Teenagers" du guitariste Guy Peronne.
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