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LE TEMPLE DE BELLOCQ
- L'EGLISE REFORMEE - PROTESTANTS DU BEARN -
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Le temple protestant de Bellocq témoigne de la forte influence qu'eut l'Église Réformée en Béarn. Les cultes protestants et catholiques y bénéficient d'édifices indépendants. Et dans ce village au passé tumultueux, les deux congrégations, Dieu merci, vivent désormais en parfaite coexistance.
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Le temple protestant de Bellocq
temple de l'église réformée en Béarn
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L'Église Réformée en Béarn : La Réforme s'introduit en Béarn au XVIème siècle et la région devient très vite la terre dominante du protestantisme. Le roi Antoine de Bourbon de Navarre, se montre timoré vis-à-vis du nouveau culte, mais sa femme, Jeanne d'Albret, fait ouvertement profession de foi à Noël 1560.
Jeanne d'Albret interdit alors de prêter serment sur la croix ou le missel et ordonne de le faire sur la Bible avec la formule "Au Diu Bibent". Elle attribue les églises catholiques en commun aux deux cultes et exige un examen par un ministre protestant pour tout nouveau maître d'école. Les images de saints disparaissent des églises et le catholicisme devient minoritaire.
En septembre 1568 Jeanne d'Albret gagne La Rochelle avec son fils (le futur Henri IV) confiant au baron Bernard d'Arros la lieutenance générale du Béarn. Charles IX, roi de France, charge alors Antoine de Lomagne, baron de Terride de soumettre le Béarn. Bernard d'Arros, abandonné par la plupart des seigneurs béarnais, se retranche dans la ville fortifiée de Navarrenx. Acculés, les résistants huguenots se signalent par des violences et des pillages à Lembeye, Pontacq, Nay et aussi Bellocq.
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Au nom du roi de France, le baron de Terride occupe finalement tous le pays, et y rétablit le culte catholique. Mais moins d'un an plus tard, en août 1569, et sur ordre de Jeanne d'Albret, le comte Gabriel de Montgoméry, chevalier français d'origine écossaise, à la tête d'une armée protestante pénètre en Béarn. Sa marche est foudroyante et représailles, bannissements, incendies et massacres accompagnent le passage de ses troupes. Il fait le siège de la forteresse de Bellocq mais échoue dans sa tentative d'enlever le château aux catholiques. À Navarrenx, cependant, ses troupes parviennent à mettre en déroute l'armée royale qui est forcée de quitter le pays. À la suite des victoires militaires des huguenots le culte réformé est rétabli partout en Béarn.
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Henri IV le béarnais
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Dans tout le pays, la saisie des biens de l'église romaine est proclamée et l'exercice de la religion catholique, interdit. Les prêtres béarnais doivent choisir entre apostasie ou exil. La Réforme est alors prépondérante en Béarn ; les fonctionnaires y sont tous protestants. L'Académie Protestante est fondée à Lescar. On y forme les futurs ministres et surtout les maîtres de toutes les écoles calvinistes et obligatoires. La Bible est traduite en béarnais.
Entre temps, Henri de Navarre (Henri IV) est devenu l'héritier présomptif du trône de France. Pour y acceder, il se convertit au catholicisme - "Paris vaut bien une messe" - et promet de rétablir cette religion en Béarn. De fait, le culte catholique est de nouveau autorisé en 1605 dans tout le Béarn, et ce, même dans les villes où se trouvait un ministre protestant. En 1614, les Evêques du Béarn obtiennent l'entière liberté de la religion catholique dans le pays. Mais les huguenots béarnais s'agitent de plus belle et Louis XIII, qui a succédé à son père Henri IV assassiné, entre à Pau en octobre 1620 et fait incendier et raser la forteresse de Bellocq de peur que les protestants ne s'en emparent de nouveau.
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Au milieu du XVIIème siècle, le Béarn compte environ 30 000 protestants. Un tiers des habitants de Pau est réformé et la cité de Salies-de-Béarn est devenu presque entièrement protestante. Les huguenots sont également particulièrement nombreux à Orthez, Bellocq et Sauveterre. Au printemps 1685 les troubles reprennent, et de sévères dragonnades sont proférées par les catholiques. Les temples béarnais sont détruits et les protestants sont alors obligés de se réunir clandestinement dans les maisons particulières et les forêts environnantes pour pratiquer leur culte. Les pasteurs (ministres) doivent se convertir ou s’exiler mais leurs fidèles encourent la peine de mort, les travaux forcés ou les galères et la confiscation de tous leurs biens.
À partir de 1750, enfin, le protestantisme renaît librement en Béarn et quarante ans plus tard, les protestants béarnais édifient un temple à Orthez, "décoré au-dehors". Cependant, à la Révolution, on ne compte plus que 5000 fidèles à la Réforme, principalement regroupés autour des villes de Salies-de-Béarn et Orthez.
Les temples protestants en Béarn ayant échappé aux aléas de l'histoire et qui subsistent encore de nos jours sont ceux de Boeil-Bezing, Lagor, Oloron-Sainte-Marie, Orthez, Osse-en-Aspe, Pau, Salies-de-Béarn, Sauveterre-de-Béarn et, bien sûr, Bellocq. Source http://huguenots-france.org
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LA BASTIDE DE BELLOCQ / Histoire de la plus ancienne des bastides du Béarn
Le village de Bellocq est un endroit chargé d'histoire. Le lieu fut d'abord occupé par les romains au deuxième siècle de notre ère qui y implantèrent la vigne. Ensuite, bastide médiévale placée en un point stratégique du pays, sur la frontière occidentale de la Vicomté du Béarn, elle fut le témoin de nombreuses batailles du Moyen-Âge et des guerres de religion entre catholiques et huguenots.
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LE VILLAGE DE BELLOCQ / La commune béarnaise aujourdhui
La commune de Bellocq est située dans les Pyrénées Atlantiques, sur la rive gauche du Gave de Pau, à 50 kms à l'ouest de la capitale béarnaise et à 5 kms au nord de la station thermale de Salies-de-Béarn. Bellocq se trouve sur l'axe routier reliant les villes de Pau et Bayonne. La nationale 117 et l'Autoroute des Pyrénées permettent de ce fait d'accéder très facilement à la localité. - aller à la page...
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LE CHÂTEAU DE BELLOCQ / L'imposante forteresse de Gaston VII Moncade
Le château de Bellocq fut édifié par Gaston VII Moncade à la fin du XIIIème siècle. Sa construction s'est étalée sur plus de 30 ans, entre 1250 et 1280. Ce château destiné dès son origine à abriter une garnison relativement importante devint ainsi la plus grande enceinte de la Vicomté de Béarn. Aujourd'hui en ruine, le château de Bellocq est classé Monument de France et est en cours de restauration.
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L'EGLISE DE BELLOCQ / L'église fortifiée de la plus ancienne bastide du Béarn
Contemporaine de la création de la cité, L'église Notre-Dame de Bellocq fut édifiée au XIIIème siècle lorsque Gaston VII de Moncade décida de la création d'une bastide aux côtés de sa forteresse. La nef, les voutes, la configuration architecturale et les sculptures des portails de l'église de Bellocq sont autant de témoignages précieux sur l'histoire du village et du Béarn médiéval en général.
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LE BOURDON DE BELLOCQ / Le bâton des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle
Au Moyen-Âge, les pèlerins du chemin de Compostelle passaient parfois par la bastide de Bellocq. Depuis plusieurs années, Charles-Henri Ravanne, a installé son atelier de fabrication de bourdons à la sortie du village de Bellocq. Cet artiste/artisan talentueux s'est ainsi bâti une solide réputation auprès des pèlerins de St Jacques en recréant le mythique bâton du pèlerin du Moyen-Âge.
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LES VINS BELLOCQ-BEARN / Un cépage authentique et rustique
Les vins de Bellocq comptent parmi les plus anciens du piémont pyrénéen. Les vignobles de Salies-de-Béarn et Bellocq bénéficient d'un terroir exceptionnel (côteaux, galets et calcaires) et d’un micro-climat aux douceurs océaniques. L'originalité du vignoble et la maîtrise technique de ses vignerons dans la vinification se sont traduits en 1991 par l'obtention de l'appellation Béarn-Bellocq.
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